Départ de Roissy, arrivée à Atar en fin d'après-midi.
L'arrivée sur Atar est assez impressionnante : l'avion fait plusieurs virages à basse altitude, le paysage est sauvage fait d'amas de caillasses brunes et de profonds canyons. Atterrissage un peu brusque sur une piste assez courte.
Le contraste est saisissant entre cet avion ultra-moderne (et tout neuf !) et la petite ville du tiers monde au bord de laquelle il se pose : maisons basses agglutinées qui transpirent la pauvreté. De nombreux enfants sont venus assister à l'événement. L'aéroport est une simple baraque blanche en ciment, quelques marchands de chèches tentent de nous vendre ... des chèches que d'ici peu nous regretterons de ne pas avoir achetés !
La sortie de l'avion donne une impression bizarre, presque désagréable : il ne transporte que des touristes occidentaux qui apparemment vont tous marcher dans le désert. Que faire d'autre dans cette pauvre ville d'Atar ?
Et on pense avec une certaine gêne qu'il n'y a un aéroport ici que pour permettre à quelques centaines d'occidentaux comme nous, repus et en mal de sensations, de se changer les idées.
Une autre question m'inquiète un peu : va-t'il y avoir assez de place pour tout le monde dans le "désert" ou devra-t'on faire la queue à chaque point de vue ? Mais nous n'aurons heureusement jamais l'occasion de revoir les autres groupes de touristes.
Après les formalités d'usage et le change d'un peu d'argent nous sommes pris en charge par notre guide Nehmoud. Nous ne sommes que 8, je craignais que nous ne soyons beaucoup plus nombreux.
Outre Cath et moi, un couple de Nantais de la cinquantaine, Bourru* assez réservé mais assez sympa, et Tique*, pleine de tics et qui se révélera vite insupportable, Moule* une belge d'âge moyen et sa mère Frite* de plus de 70 ans, Gruyère*, une suisse proche de la soixantaine qui a beaucoup voyagé (on le saura !) et Brunaude* une sympathique manipulatrice radio de 28 ans qui paraît un peu déçue d'être avec tout ces vieux !
(*les noms ont été modifiés !)
Nous grimpons dans trois 4x4 et après deux heures d'une route un peu pénible nous arrivons à Chinguetti de nuit dans une auberge qui héberge plusieurs groupes de touristes.
Un bon dîner où les présentations seront faites (je cache soigneusement mon métier : j'ai trop peur qu'ils aient tous mal aux pieds d'ici peu !!) et au lit : demain réveil à 6h. Nous partageons notre "case" avec les belges. La première partie de la nuit sera troublée par les astuces vaseuses d'un groupe de beaufs et les rires hystériques de leurs pouffes dans la case voisine à tel point que Cath finira par aller leur dire de la fermer ...
On vient pas en Mauritanie pour ça merde quôa !
(à suivre)
Le contraste est saisissant entre cet avion ultra-moderne (et tout neuf !) et la petite ville du tiers monde au bord de laquelle il se pose : maisons basses agglutinées qui transpirent la pauvreté. De nombreux enfants sont venus assister à l'événement. L'aéroport est une simple baraque blanche en ciment, quelques marchands de chèches tentent de nous vendre ... des chèches que d'ici peu nous regretterons de ne pas avoir achetés !
La sortie de l'avion donne une impression bizarre, presque désagréable : il ne transporte que des touristes occidentaux qui apparemment vont tous marcher dans le désert. Que faire d'autre dans cette pauvre ville d'Atar ?
Et on pense avec une certaine gêne qu'il n'y a un aéroport ici que pour permettre à quelques centaines d'occidentaux comme nous, repus et en mal de sensations, de se changer les idées.
Une autre question m'inquiète un peu : va-t'il y avoir assez de place pour tout le monde dans le "désert" ou devra-t'on faire la queue à chaque point de vue ? Mais nous n'aurons heureusement jamais l'occasion de revoir les autres groupes de touristes.
Après les formalités d'usage et le change d'un peu d'argent nous sommes pris en charge par notre guide Nehmoud. Nous ne sommes que 8, je craignais que nous ne soyons beaucoup plus nombreux.
Outre Cath et moi, un couple de Nantais de la cinquantaine, Bourru* assez réservé mais assez sympa, et Tique*, pleine de tics et qui se révélera vite insupportable, Moule* une belge d'âge moyen et sa mère Frite* de plus de 70 ans, Gruyère*, une suisse proche de la soixantaine qui a beaucoup voyagé (on le saura !) et Brunaude* une sympathique manipulatrice radio de 28 ans qui paraît un peu déçue d'être avec tout ces vieux !
(*les noms ont été modifiés !)
Nous grimpons dans trois 4x4 et après deux heures d'une route un peu pénible nous arrivons à Chinguetti de nuit dans une auberge qui héberge plusieurs groupes de touristes.
Un bon dîner où les présentations seront faites (je cache soigneusement mon métier : j'ai trop peur qu'ils aient tous mal aux pieds d'ici peu !!) et au lit : demain réveil à 6h. Nous partageons notre "case" avec les belges. La première partie de la nuit sera troublée par les astuces vaseuses d'un groupe de beaufs et les rires hystériques de leurs pouffes dans la case voisine à tel point que Cath finira par aller leur dire de la fermer ...
On vient pas en Mauritanie pour ça merde quôa !
3 commentaires:
Mon Dieu, quel suspense insoutenable... Catherine va-t-elle se faire frapper par les voisins beaufs, Gruyère va-t-elle se faire des trous dans les pieds, le groupe va-t-il un jour découvrir le terrifiant secret de Roch?
Ça commence aussi fort qu'un bon épisode d'Urgences, vivement la suite!
Chic, un nouveau feuilleton!! et quel style!! J'ai hâte de connaître la suite...
A quand un blog sur tes longs périples Mantes la Jolie - Suresnes?
qui est Georges Clooney alors? Roch peut-être?
j'attends avec impatience l'épisode du lapin....si on y aura le droit.sinon chuttttt
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