Dès le lever, Nehmoud nous apprend que le trajet du jour sera beaucoup plus court que les précédents. Nous marchons toute la matinée sur un sol de caillasse assez plat dans l'ensemble et nous arrêtons à un tout petit puits masqué par une pierre plate, invisible dans toute cette étendue désertique. Pour le retrouver, doit falloir sacrément connaître le coin !
Je me demande (et je demande à Nehmoud) comment des hommes ont pu savoir que, dans ce désert de pierre, s'ils creusaient là, ils trouveraient de l'eau ? Nehmoud me fait remarquer que quelques touffes d'herbes sont un peu moins sèches qu'ailleurs, et que certains matin, on distingue un peu de condensation sur le sol ce qui indique que la nappe phréatique est à faible profondeur. Trop facile êêh !
Et c'est reparti vers une barre rocheuse de faible hauteur à l'horizon, coupée par un col en son milieu : c'est vers lui que nous nous dirigeons. Ce repère étant bien visible, il n'y a pas de risque de s'égarer et les 4 plus rapides (dont je fais partie !!) s'élancent d'un bon pas et distancent rapidement les autres.
Le camp de pause est établi dans ce col, les chameliers ont dressé la grande tente mais sans dérouler les parois latérales ce qui permet ombre et discret courant d'air. Il n'y a pas un poil de vent, mais j'ai moins l'impression d'être écrasé par la chaleur (serais-je devenu un vrai nomade du désert ?). Le col domine une très vaste vallée désertique.
Le camp de pause est établi dans ce col, les chameliers ont dressé la grande tente mais sans dérouler les parois latérales ce qui permet ombre et discret courant d'air. Il n'y a pas un poil de vent, mais j'ai moins l'impression d'être écrasé par la chaleur (serais-je devenu un vrai nomade du désert ?). Le col domine une très vaste vallée désertique.
[pas de photos !]
Après le déjeuner, Cath et moi grimpons les amoncellement de rocs volumineux d'un côté du col et on fait la sieste à l'ombre d'un auvent rocheux. Celle-ci est de courte durée et nous reprenons l'ascension, assez acrobatique, de ces énormes blocs rocheux entassés les uns sur les autres, jusqu'au sommet qui domine le col.
Le panorama nous coupe le souffle : ce n'est pas une mais trois profondes et larges vallées de sable taillées dans la "mesa" qui confluent à cet endroit, et l'atmosphère étant particulièrement lumineuse la vue s'étend à perte de ... disons ... vue.
On distingue par endroits quelques petites palmeraies et champs cultivés et les jumelles nous permettent de distinguer un puits, un homme qui fait la sieste, un âne, et nous passons un bon moment à faire le plein de souvenir.
Surtout qu'il n'y aura [pas de photos !] de cet endroit exceptionnel, mais la vue satellite peut vous donner une idée du spectacle :Mais l'après midi est déjà bien avancée et nous repartons pour une courte et dernière étape. Du sable, des rochers, et le soleil qui se remet à taper comme un malade. Nous sommes assez haut et descendons une pente rocheuse très raide avant de nous retrouver au sommet d'une longue pente sablonneuse. Au pied de cette dune, dans un cirque entouré de falaises rouges, plusieurs grandes tentes genre nomade sont dressées : c'est le camps dit "des caravaniers", ultime étape du voyage.
Je dévale la dune en courant.Ce camps est en fait un genre d'hôtel : chaque tente est une chambre. Tentes carrées au toit en pointe, tapis sur le sable, chaises et tables basses, petits lumignons mignons, grand plumard, le camping de luxe quoi !
Et c'est pas tout : de petites tentes dressées ça et là sont les salles de bain et les chiottes ! Imaginez : une petite tente carrée, murs de toile et toit de toile, sol en ciment ciré doux et lisse, lavabo, miroir (je me fais peur !), bac à douche, et une décoration digne d'un palais marocain.
Et surtout, trois grands seaux de métal pleins d'une eau claire et tiède, une éponge, une brosse, du savon, des serviettes. Le luxe vous dis-je ! Inutile de préciser que je ne suis pas long à en profiter ... longuement : et que j'm'arrose et que j'me savonne et que j'me brosse et que j'me re-arrose, jamais je n'aurais cru à un tel bonheur ! En plus il me reste des vêtements propres ! Et par miracle l'appareil photo accepte de se débloquer très provisoirement tiens, la preuve :
Puis ce sera les rafraîchissements servis sous la tente restaurant. Quelques autres touristes sont là : ils passent leurs vacances ici et font de temps en temps un tour en 4x4 : chacun prend son pied comme il veut ...
On aura droit à un vrai bon dîner assis sur de confortables poufs suivi d'une bonne nuit. Hélas la dernière ...
(à suivre ...)
3 commentaires:
Ciel... le dernier épisode sera-t-il l'épisode 13?
Tu sais qu'en général, les séries, c'est 20 à 24 épisodes?!
J'espère que les compte-rendus de Cuba, du Sénégal, de Madère et du Portugal ont avancé pendant ce temps là, histoire qu'on soit pas privé de belles histoires pendant trop longtemps!
je n'arrive pas à publier mon dernier cmmentaire où je dis que je te fais coniaince et que la vue satellitaire est bien le coin dont ur parles. Comme Clo j"attends la suite des épisodes cmme dirait Marius
j'ai repensé à l'efant mauritanien :
"A la claire fontaine, m'en allant promener,
J'ai trouvé l'eau si belle, que je m'y suis baignée.
Il y a longtemps que je t'aime,
Jamais je ne t'oublierai.
t'ai-je appris ce refrain? mais je chante si faux....
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