Les Fabuleuses Aventures de Catherine et Roch dans l'Adrar Mauritanien au Printemps 2006 !

Huit jours de souffrances, de plaisirs, de soif et de fournaise ! Des rencontres émouvantes ! Des paysages à couper le souffle ! Du sable ! Du vent ! De la caillasse ! Des oasis ! Et tout plein d'autres choses intéressantes, étonnantes et instructives pour l'éducation des grands et des petits !

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Sommaire ci-dessous (cliquez sur un chapitre) :

10.une chanson

vendredi 31 mars 2006 [1]

Nous partons comme d'habitude à l'aube, en contournant petit château. La dune, derrière, est effectivement impressionnante, on a l'impression qu'elle coule de la montagne, on se demande comment une telle masse de sable s'est constituée et pourquoi elle ne s'effondre pas.



C'est à nouveau la merveilleuse balade du matin. Le terrain est de plus en plus plat, fait de graviers plus que de sable. Il n'y a pas un souffle de vent. Le groupe se disperse, chacun a un peu besoin de solitude. Seules, infatigables, Tique et Moule continuent de jacasser au sujet d'école, de super marché et de c'est pas évident leur petits problèmes quotidiens.
Ça donne envie d'hurler ! Cath et Brunette ont des envies de meurtre ! On s'éloigne pour se mettre hors de la portée de leurs voix. Gruyère est à la traîne mais on s'en fout.
Au loin, la caravane dans la brume bleutée du petit matin, comme dans un film.



Nous passons au large d'un village et faisons une petite halte.
Deux petits mauritaniens, un garçon d'une dizaine d'années et une toute petite fille adorable nous rejoignent. On bavarde avec eux et le petit garçon se met à chanter "à la claire fontaine" avec son accent et un rythme un peu différent de celui que nous avons en mémoire. C'est vraiment touchant. Existe t'il encore en France un seul gamin de cet âge capable de chanter cette chanson ? eh non papy, yen a plus !



Nous repartons. Le sol est de plus en plus rocheux, ça monte en pente douce jusqu'à un nouveau plateau et nous arrivons au village de Tounga où, là aussi, de nombreux enfants nous accompagnent. Nous traversons ce village sans nous arrêter.
Un peu plus loin, de grandes terrasses de roches noires disposées en gradins descendent vers un ravin. L'une de ces terrasses, plus grande, sert de cour de récré à des dizaines d'enfants. Les gamines sont vêtues de tissus multicolores contrastant avec la roche sombre comme une ardoise.
C'est tu sais quoi ? : beau (combien de fois l'ai-je dit déjà ?).

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Nous descendons ces terrasses successives jusqu'au fond du ravin, et là, le spectacle est enchanteur. Une petite rivière coule, creusée dans la roche, entourée d'une végétation luxuriante, presque tropicale. Le contraste est saisissant avec l'aridité des plateaux environnants. D'autant plus saisissant que, quelques mètres plus haut, ce petit paradis était insoupçonnable.



Et mon appareil photo qui vient de rendre l'âme sur ce dernier cliché! Je n'ai plus que ma rétine pour graver ce tableau enchanteur, tant pis pour vous !

Nous faisons une courte halte avant de repartir, le chemin qui nous attend est encore long.
(à suivre)

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